Une étude coréenne récemment publiée s’est intéressée aux liens existants entre les symptômes dépressifs et le travail effectué le week-end.
Un échantillon représentatif de 29171 employés à été interrogé lors d’un sondage sur les conditions de travail en 2011. Les symptômes dépressifs ont été considéré comme significatif lorsqu’ils étaient inférieurs ou égaux 7 sur l’échelle du questionnaire WHO-5 . Les liens entre le travail le week-end et les symptômes dépressifs y ont été quantifiés en tenant compte des facteurs sociodémographiques et liés au travail, incluant par exemple le nombre d’heures travaillées par semaine.
Les chercheurs ont ainsi démontré que la prévalence des symptômes dépressifs était plus importante pour les employés ayant rapporté au moins un week-end de travail, que pour les employés n’ayant pas travaillé du tout le week-end durant le dernier mois. Le travail de week-end était donc dans ce cas lié à une augmentation significative de la prévalence des symptômes dépressifs chez les travailleurs coréens. Ces résultats confirment en partie ceux d’une autre étude récemment publiée et portant sur les effets du travail pendant le temps libre chez les travailleurs européens.